
La dépression est avant tout un processus naturel nécessaire à la survie de l’humain. Et s’est instauré au fil de l’évolution.
La dépression en soi
Dépression est un terme, assez générique, que l’on retrouve aussi en météorologie (baisse de pression) ou en géologie (enfoncement, concavité), par exemple.
Mais sur le plan humain, pour expliquer ce qu’est la dépression, le plus souvent mal connoté dans nos sociétés, il faut déjà recontextualiser ce qu’il en soi.
L’humain est un hominidé
Non, l’humain ce n’est pas un statut universitaire ou social, ni une marque ou un compte en banque, voire quelques honneurs (reconnus ou glanés). C’est encore moins une couleur de peau ou un type de cheveux.
L’humain est d’abord et avant tout l’aboutissement de l’évolution d’une espèce mammifère vertébrée vivipare de type hominidé . Qui a donné l’homo sapiens occidentalis actuel, avec sa part de Neandertal (2 à 3% de son génome ). A noter concernant l’africain qu’il n’aurait pas d’apport néandertalien. Et que ses origines ne seraient pas forcément en Afrique de l’Est, puisque des fossiles d’une date antérieurs ont été découvert au Maroc.
Aussi, « l’évolution des populations humaines en Afrique était multirégionale. Notre ascendance était multiethnique et l’évolution de notre culture matérielle était bien multiculturelle », en dit le Dr Eleanor Scerri, archéologue .
Une image vaut mille mots
Concernant la dépression, je donne souvent cette image, par analogie :
Imaginez que ce soit un peu comme avec le réseau EDF (Electricité de France). Lorsqu’il y a plus de demande que de capacité à produire, EDF va délester, sur ce qui lui semble le moins essentiels à ce moment-là. Afin de maintenir la survive du réseau, et éviter ainsi un « blackout » (coupe) total.
Il en va de même pour le mammifère qu’est l’humain : Son système va automatiquement « délester » sur ce qui n’est pas nécessaire à sa survie, afin de recentrer l’énergie dont il dispose sur l’essentiel.
Cela commence en général par la libido. Sachant qu’elle sert en principe essentiellement à la pérennisation de l’espèce. Cela va également aller sur les relations interpersonnelles et sociales, dans ce qu’elles n’ont pas d’essentiel, les envies, les désirs, etc.
On retrouve d’une certain façon ce processus dans l’hypothermie (baisse de la température en dessous de la normale), en particulier lorsque les conditions thermiques extérieures sont extrêmes.
Ainsi, le sang va refluer en premier des membre dits périphériques, pour se recentrer sur les organes vitaux, cœur, poumons, cerveau. A noter que Le cerveau se refroidi 40 fois plus vite que le reste du corps. D’où l’importance de protéger sa tête !
Qu’en conclure ?
La dépression est une vraie maladie, qui peut s’avérer réellement handicapante. Et contrairement à ce qui était dit naguère, et le demeure encore, ce n’est pas une question de volonté !
Aussi, avant de vouloir, il faut pouvoir vouloir…
Cependant, la réponse thérapeutique qui lui est apportée, notamment en France, semble vraiment ne pas être à la hauteur de l‘enjeux. Et malgré quelques progrès, elle semble encore bien décalée en regard de ce qu’elle devrait être.
J’en veux pour preuve le fait que l’hypnothérapie est un outils efficace et puissant pour aider une ou un patient à en ressortir, une bonne fois pour toutes. Pourtant, l’hypnothérapie est encore trop négligée, minimisée, au profit de protocoles et croyances d’un autre temps.
Hypnothérapie qui peut prendre une forme méconnue du plus grand nombre, le « Mindtraining® ». Car si cette efficace méthode de travail (soin et développement personnel, c’est selon) est bien à base d’hypnose, elle y rajoute la neurostimulation cognitive, sensorielle, émotionnelle, et psychosomatique. Et là, cela fait toute la différence !
Bref, d’un dépression, en en ressort, on en guérit, et en peut-être moins de temps qu’on ne le pense en général.
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