
Commençons par le début
Titulaire de deux diplômes supérieurs en psychologie, avec complément en neuro et thérapie, dans un cursus de formation suisse et nord-américain, j’ai passé 30 ans d’expérience et de pratique très spécialisée, en Suisse, à l’international, et en Guadeloupe (avec un « passage » professionnel en Martinique).
Cursus également jalonné par des « passages » en fac de Sciences-Po (hautes études internationales) et Sciences économiques et sociales. Assortis de détours, pour compléter ma compréhension de l’humain et des systèmes qui le régissent. A en devenir aussi, et en parallèle, journaliste, chef de bureau pour une agence de presse internationale, et collaborer avec divers support d’information écrite et télévisuel, comme la TSR* par exemple.
Sur le plan psy et neuropsy, j’ai commencé par des recherches et une pratique sur le psychotrauma. J’vais alors pour l’essentiel une patientèle qui revenait de zones de combat (civils et militaires), et qui pour bon nombre avaient été victimes de faits de torture, voire de détentions arbitraires.
Cela comprenait également les combattants, et ceux qui revenaient de l’autre côté du rideau de fer*. Et commençait toujours pas un débriefing. Puis cela s’est vite étendu aux zones de catastrophe naturelles et anthropique (du fait de l’humain).
Ce qui m’a d’ailleurs amené à m’impliquer, de façon opérationnelle, dans l’humanitaire et la protection civile. Mais m’a également valu de nombreuses projections*.
Un champ d’intervention et d’application qui s’élargi
Pour enfin couvrir un champ de plus en plus large, notamment quant aux agressions, accidents, deuils, etc. Dans lequel fut inclus les aidants et autres accompagnants, trop souvent oubliés, et même négligés. Auxquelles tout naturellement sont venu s’adjoindre les intervenants en termes d’urgence (médecins, infirmiers, pompiers, gendarmes et policiers).
Et sur un plan plus personnel
A titre plus personnel, j’avais un père politiste, haut fonctionnaire international (diplomate onusien). Et une mère anthropologue culturelle et sociologue des religions. Elle avait commencé par la théologie (catholique), puis devint une spécialiste reconnue de la poterie et céramique faite à la main, depuis le Neandertal à nos jours. Pour enfin devenir Conservateur*… de musée.
Bien que les deux étaient issus de très vielles familles, parfois quelque peu sclérosés, ils étaient profond humains, et même humanistes avant l’heure. Ouverts au monde et à leurs cultures, ils nous ont donné une éducation allant dans ce sens, mais dans le respect de certaines valeurs ancestrales et universelles.
Lesquelles sont notamment le respect de l’autre et l’attention à l’autre, ainsi que ce qui le caractérise, le non-jugement (de valeur), l’engagement (personnel et professionnel), le partage, etc. C’est d’ailleurs peut-être aussi ce qui fait que j’ai des goût très éclectiques, et ce, dans tous les domaines. Tout en privilégiant le beau, le bien, et le bon.
Sinon, je suis entre autres membre du Rotary Club et de SwissCommunity. Et soutien notamment l’Essor, l’AMUF, et l’AMIF, ainsi que bien d‘autres ONG. Pour le reste, faut bien être présent, à titre professionnel seulement, sur certains réseaux (dys-)sociaux…
Notes:
TSR : Télévision Suisse Romande (francophone), désormais RTS, Radio Télévision Suisse.
Rideau de fer : Le mur qui séparait l’Ouest et l’Est à l’époque de la Guerre froide.
Conservateur : A son époque, on ne féminisait pas encore le terme. C’était « Madame le Conservateur ». Mais en digne fille de l’une des fondatrices historiques du mouvement féministe suisse, pourtant d’origine belge, mais suissesse par épousailles, elle ne pouvait s’empêcher de pester contre cette forme de phallocratie sous-jacente. J’étais pleinement d’accord avec elle !